Pourquoi faire une cure de vitamine D3 en hiver ?

La vitamine D3 (aussi appelée cholécalciférol) contribue à la santé osseuse en favorisant l’assimilation du calcium et le maintien de la solidité des os. Elle est donc considérée comme facteur antirachitique et est indiquée contre l’ostéoporose.

La vitamine D3 joue également un rôle essentiel dans l’activation de l’immunité (en accroissant la production de peptides anti-infectieux) et contre les infections respiratoires.

D’où vient la vitamine D3 ?

La vitamine D3 est essentiellement synthétisée sous l’effet des rayons ultraviolets du soleil.

Ce processus est très rapide. En moyenne, on considère qu’une simple exposition des mains, des avant-bras et du visage durant dix à quinze minutes, 2  à 3 fois par semaine, est suffisante pour assurer un bon apporte en vitamine D3.

Cependant, il ne faut pas perdre de vue que la durée d’exposition nécessaire varie en fonction du type de peau (les peaux foncées doivent s’exposer plus longtemps), de l’intensité des rayons du soleil (saison, latitude) ou encore de l’âge de chacun.

Peu d’aliments contiennent de la vitamine D3, ce qui explique que seule une petite partie de nos apports proviennent de ce que nous mangeons. Les aliments sources de vitamine D3 : sardines, maquereaux, huile de foie de morue, œufs…

Qui est concerné ?

Durant l’hiver, en raison d’une luminosité plus faible et d’expositions plus rares, nombreuses sont les personnes qui peuvent présenter une insuffisance en vitamine D3.

Les personnes âgées qui synthétisent moins bien la vitamine D3 et qui sortent peu présentent un besoin accru en vitamine D3.

Les pédiatres recommandent également souvent un supplément en vitamine D3 aux jeunes enfants afin de leur garantir une croissance harmonieuse.